Abordons un élément essentiel du confort moderne, à savoir la pantoufle. 
Les premières traces de pantoufles connues font état de pantoufles fossilisées dans le massif du Corpver, près de la Chaux-de-Son, en Charente Légitime.
La datation aux spaghettis au carbone 14 nous apprend que la première pantoufle connue date du mésozoïque supérieur, et était essentiellement composée de tartan jaune à rayures vert croisé. Mais oui!
Comme vous pouvez le constater sur la photocopie réduite au cinquantième de la pantoufle fossilisée de la Charente Légitime, cette pantoufle ressemble à s'y méprendre à un dolmen néo-celtique.
C'est que, et vous allez voir comme on peut en apprendre tous les jours, il s'agit effectivement de ce que nous appelons aujourd'hui "dolmen".
Mais, aussi surprenant que cela puisse paraître, les dolmens ne sont en réalité que des pantoufles de granite! Parfaitement!
A qui ces pantoufles servaient-elles, me demanderez-vous? Eh bien voyons! aux dinosaures, et plus particulièrement au diplodocucus-pralinus, qui était le plus cossard des brontosaures.
Lorsque, fatigué par une dure journée de labeur, le diplodocucus-pralinus rentrait
chez lui le soir, il n'avait qu'une idée en tête : se glisser le plus vite possible dans
ses bonnes vieilles pantoufles de granit.
Et ceci causa vous l'avez deviné la disparition des dinosaures. Car, chaussé de ses pantoufles de granite, le dinosaure ne pouvait plus remuer. Et au bout d'un certain temps, il tombait à la renverse.
Les pantoufles se retournaientaussi, et formaient ce que nous prenons aujourd'hui pour des dolmens.
Et si ces monuments n'étaient pas autant préservés, et que l'on autorisait des fouilles juste au-dessous, on serait bien surpris par le nombre d'ossements de dinosaures que l'on y trouverait. Enfin.
Faisons un bref saut dans le temps, et transportons-nous par la pensée au moyen-âge. La pantoufle a évolué. Le chausson de pierre de l'âge du même nom est devenu pantoufle de fer, et est réservé aux riches seigneurs ou chevaliers qui ont les moyens de payer les maréchaux-ferrants, les tailleurs de l'époque, pour qu'ils leurs confectionnent des chaussures de métal à porter à la maison.
En effet, lorsque le chevalier, tout de fer-vêtu,
s'en revenoit fourbu de sa dure journée passer à guerroyer, sous son haume dans sa tête ne tournoyait qu'une pensée : se glisser à la hâte dans ses poulaines de fer-blanc brodées qui l'attendaient au pied de l'âtre dans son donjon.
Las! Trois fois las! Las las las! Il arrivoit de temps à autre qu'une mauvaise attendoit le preux chevalier : quelques foués un vil usurpateur avoit pris la place du chevalier fourbu et s'étoit bassement approprié les pantoufles de fer du doux seigneur.
Ceci donnoit lieu alors à : soit un règlement de comte à l'amiable : une paire de poulaines dans la figure ; soit une querelle menant à un tournoi appelé jugement du preux ; soit à une petite guéguerre entre fiefs voisins, histoire de renouveler le stock d'arbalètes et de poudre à canon, et de rajeunir les troupes ; ou enfin à des conflits beaucoup plus eurtriers : la fameuse croisade de Louis IX n'eut pas d'autre cause qu'un banal conflit sur une paire de pantoufles que les sarrasins vouloient nommer babouches, alors que les froments tenoient à l'appellation contrôlée de poulaines!
Lors les seigneurs eurent recours à la plus effroyable invention de cet âge clair-obscur : la pantoufle de chasteté. Un cadenas judicieusement posé empêchoit l'ouverture de la poulette, euh non, de la poulaine, et le seigneur étoit quasiment sûr de retrouver ses pantoufles en rentrant d'une dure journée de guerroiement. S'il n'avoit pas paumé les clefs entre-temps.
Partons de nouveau sur les routes du temps, et faisons étape au temps de la Renaissance, à Saabodeleen, aux Pays-Bas.
La pantoufle de fer est devenue sabot de bois.
Ah! prodigieuse invention qui a ravi des générations de cultivateurs hollandais.
En effet, lorsque, harassé par une dure journée de labour, le paysan batave rentrait le soir chez lui, il n'avait qu'une préoccupation en tête: se glisser le plus rapidement possible dans ses bonnes vieilles pantoufles de bois.
Confectionnée avec soin par des artisans aux mains agiles, les chaussures pour pieds fatigués envahirent les foyers de la ville à la vitesse d'un escargot au galop, courant ventre à terre vers sa belle au bois chaussant.
De nombreuses essences d'arbres furent expérimentées pour la fabrique des pantoufles boisées, mais une seule a véritablement surclassé toutes les autres, l'essence de santal. Ah, les belles pantoufles de santal!
Mais la pantoufle de bois avait un inconvénient majeur : elle était inflammable. Il arrivait malheureusement fort souvent qu'un brave paysan harassé s'endorme au pied de sa cheminée, cheminée dont le feu pétillant et malicieux venait lécher les pieds du pauvre cultivateur endormi, et Wooof! la plante des pieds chauffait.
C'est pourquoi les Pays-Bas décidèrent, après l'énième incendie de la ville de Saabodeleen, de créer une immense rétention d'eau pour pouvoir éteindre tout incendie.
Eh! oui, mesdames et messieurs, on a longtemps cru que les digues érigées sur la mer avaient servi à créer les polders et gagner ainsi du terrain sur la mer. Mais pas du tout! Il ne s'agissait que de pôles d'eau, gigantesques citernes pour les pompiers.
Prenons nos pantoufles de sept lieues, et effectuons encore une fois un bond dans le temps. Nous atterrissons au début du siècle en Irlande, si chère à l'ami Flutiau.
Imaginez ces vertes collines et ces ruisseaux gazouillant, ces jeunes filles rieuses aux paniers d'osier pleins de canettes de bière... Ah! ...
Mais ne nous égarons point. Les espaces verdoyant de la douce Erin sont alors colonisés par
une race de prédateurs infernaux et sulfureux, une horde dévastatrice d'Attila excrémenteux :
les golfeux.
Pires que les chasseurs, les golfeux anéantissent toute vie dans un rayon de 18 trous. Là où
le golfeux est passé, l'herbe ne devrait plus repousser.
Mais vous allez voir qu'à prédateur, prédateur et demi. Or donc, toute l'herbe fauchée sur le bord des fairways et des greens est récupérée par les tisserands et les tisserandes des environs.
Et bientôt naît une formidable industrie de la pantoufle végétale, pantoufle qui permet au golfeux épuisé après une dure journée sur le grill du green, de masser ses pauvres pieds tout fripés.
Or donc, comme si une conscience universelle se transmettait les informations de souche à oseille, de nouvelles plantes se mirent à pousser sur les terrains de golf.
La digitalia pédicula avait fait son apparition.
Nous sommes en 1933, en novembre. Il fait frais. Un homme, éreinté par un parcours infernal, rentre chez lui. Il n'a qu'une idée en tête : se glisser le plus vite possible dans ses belles pantoufles végétales vertes et mauves. Mauves? Tiens, il ne l'avait jamais remarqué. Ses pantoufles précédentes étaient entièrement vertes.
Et soudain, c'est le drame! tout va très vite! l'homme sent son gros orteil comme coincé entre une enclume et un rouleau compresseur. Il cherche à ôter son pied de l'étau infernal, mais il est déjà trop tard! It's too late! Le poison qui exsudé lentement par la digitalia pédicula a fait son effet : l'homme s'écroule.
Durant l'automne 1933, de sinistre mémoire, et pendant les 10-12 années qui suivirent, on ne comptera pas loin de 10 millions de personnes ainsi atteintes par le foudroyant venin de la jolie fleur. Et pour éviter la panique mondiale, et la faillite de l'usine Spolion-les-Chaussés, on camouflera jusqu'à très récemment cette catastrophe, on ira même jusqu'à prétendre qu'il s'agissait d'une famine consécutive à une sous-production de pommes de terre ravagées par le doryphore. Mais il était temps je crois de rétablir la vérité.
Et nous voici tout doucettement parvenu à l'aube de notre ère moderne, toute de progrès constellée.
Je passerai brièvement sur les années 68, qui sous couvert d'un retour au naturel, ont préconisé l'usage des pantoufles naturelles en poil de coccinelles
, ce qui a causé la révolte des Ligues de protection des Bêtes à Bon Dieu, les LP-BBD, et petit à petit créé un mouvement mondial qui a fini par révolutionner le monde entier (68! J'y étais! On les a sauvées nos petites bêtes!)…
… pour arriver enfin à notre époque, l'avènement du synthétique.
Le synthétique permet toutes les folies, jusqu'aux plus endiablées. Le tout grâce à une publicité bien ciblée.
Ainsi, on vous transforme une simple paire de chaussons en Power-Shoes qui fera de vous un super-zéro avachi devant sa TV.
La pantoufle Nic-le-Pied est idéale pour foncer à la cuisine chercher un morceau de gâteau pendant la pub.
Passons donc en revue quelques-unes des meilleures productions actuelles :
La mule Adadas, remarquable pour visualiser le tiercé, confortablement assis dans son salon ;
Le chausson Redbotte, pour écouter la météo ;
La savate Etonné-mon-gars, idéale pour raconter une anecdote de sept lieues ;
La pantoufle de vair, pour regarder Cendrillon
;
A ce propos, il faut vous signaler que lorsque Cendrillon devenue princesse rentrait chez elle au matin après une dure nuit de bal, elle n'avait qu'une idée en tête, se glisser dans ses bonnes vieilles pantoufles de vair. Oui!
Il existe aussi le chausson amphibie, adéquat pour prendre un bain de pied par temps frais.
La pantoufles avec collier porte-boissons, pour le Tour de France.
Et pour l'émission culinaire "Aujourd'hui miam-miam", le fameux chausson aux pommes !
Que nous réservent nos chers cordonniers pour l’avenir de nos pieds ? La pantoufle intégrée ? Ca nous fera les pieds ! Le chausson virtuel ? Ca nous ferait une belle jambe ! La mule auto-collante ? Quel pied-de-nez ! Les babouches volantes ? Ce serait le pied ! Les savates à la fraise ? Gare aux plate-bandes !
Non, rien de tout cela, je pense que l’on optera pour la pantoufle musicale :on pourra enfin chanter comme un pied grâce à nos chauds sons !
Les premières traces de pantoufles connues font état de pantoufles fossilisées dans le massif du Corpver, près de la Chaux-de-Son, en Charente Légitime.
La datation aux spaghettis au carbone 14 nous apprend que la première pantoufle connue date du mésozoïque supérieur, et était essentiellement composée de tartan jaune à rayures vert croisé. Mais oui!
Comme vous pouvez le constater sur la photocopie réduite au cinquantième de la pantoufle fossilisée de la Charente Légitime, cette pantoufle ressemble à s'y méprendre à un dolmen néo-celtique.
C'est que, et vous allez voir comme on peut en apprendre tous les jours, il s'agit effectivement de ce que nous appelons aujourd'hui "dolmen".
Mais, aussi surprenant que cela puisse paraître, les dolmens ne sont en réalité que des pantoufles de granite! Parfaitement!
A qui ces pantoufles servaient-elles, me demanderez-vous? Eh bien voyons! aux dinosaures, et plus particulièrement au diplodocucus-pralinus, qui était le plus cossard des brontosaures.
Lorsque, fatigué par une dure journée de labeur, le diplodocucus-pralinus rentrait
chez lui le soir, il n'avait qu'une idée en tête : se glisser le plus vite possible dans
ses bonnes vieilles pantoufles de granit.
Et ceci causa vous l'avez deviné la disparition des dinosaures. Car, chaussé de ses pantoufles de granite, le dinosaure ne pouvait plus remuer. Et au bout d'un certain temps, il tombait à la renverse.
Les pantoufles se retournaientaussi, et formaient ce que nous prenons aujourd'hui pour des dolmens.
Et si ces monuments n'étaient pas autant préservés, et que l'on autorisait des fouilles juste au-dessous, on serait bien surpris par le nombre d'ossements de dinosaures que l'on y trouverait. Enfin.
Faisons un bref saut dans le temps, et transportons-nous par la pensée au moyen-âge. La pantoufle a évolué. Le chausson de pierre de l'âge du même nom est devenu pantoufle de fer, et est réservé aux riches seigneurs ou chevaliers qui ont les moyens de payer les maréchaux-ferrants, les tailleurs de l'époque, pour qu'ils leurs confectionnent des chaussures de métal à porter à la maison.
En effet, lorsque le chevalier, tout de fer-vêtu,
s'en revenoit fourbu de sa dure journée passer à guerroyer, sous son haume dans sa tête ne tournoyait qu'une pensée : se glisser à la hâte dans ses poulaines de fer-blanc brodées qui l'attendaient au pied de l'âtre dans son donjon. Las! Trois fois las! Las las las! Il arrivoit de temps à autre qu'une mauvaise attendoit le preux chevalier : quelques foués un vil usurpateur avoit pris la place du chevalier fourbu et s'étoit bassement approprié les pantoufles de fer du doux seigneur.
Ceci donnoit lieu alors à : soit un règlement de comte à l'amiable : une paire de poulaines dans la figure ; soit une querelle menant à un tournoi appelé jugement du preux ; soit à une petite guéguerre entre fiefs voisins, histoire de renouveler le stock d'arbalètes et de poudre à canon, et de rajeunir les troupes ; ou enfin à des conflits beaucoup plus eurtriers : la fameuse croisade de Louis IX n'eut pas d'autre cause qu'un banal conflit sur une paire de pantoufles que les sarrasins vouloient nommer babouches, alors que les froments tenoient à l'appellation contrôlée de poulaines!
Lors les seigneurs eurent recours à la plus effroyable invention de cet âge clair-obscur : la pantoufle de chasteté. Un cadenas judicieusement posé empêchoit l'ouverture de la poulette, euh non, de la poulaine, et le seigneur étoit quasiment sûr de retrouver ses pantoufles en rentrant d'une dure journée de guerroiement. S'il n'avoit pas paumé les clefs entre-temps.
Partons de nouveau sur les routes du temps, et faisons étape au temps de la Renaissance, à Saabodeleen, aux Pays-Bas.
La pantoufle de fer est devenue sabot de bois.
Ah! prodigieuse invention qui a ravi des générations de cultivateurs hollandais.En effet, lorsque, harassé par une dure journée de labour, le paysan batave rentrait le soir chez lui, il n'avait qu'une préoccupation en tête: se glisser le plus rapidement possible dans ses bonnes vieilles pantoufles de bois.
Confectionnée avec soin par des artisans aux mains agiles, les chaussures pour pieds fatigués envahirent les foyers de la ville à la vitesse d'un escargot au galop, courant ventre à terre vers sa belle au bois chaussant.
De nombreuses essences d'arbres furent expérimentées pour la fabrique des pantoufles boisées, mais une seule a véritablement surclassé toutes les autres, l'essence de santal. Ah, les belles pantoufles de santal!
Mais la pantoufle de bois avait un inconvénient majeur : elle était inflammable. Il arrivait malheureusement fort souvent qu'un brave paysan harassé s'endorme au pied de sa cheminée, cheminée dont le feu pétillant et malicieux venait lécher les pieds du pauvre cultivateur endormi, et Wooof! la plante des pieds chauffait.
C'est pourquoi les Pays-Bas décidèrent, après l'énième incendie de la ville de Saabodeleen, de créer une immense rétention d'eau pour pouvoir éteindre tout incendie.
Eh! oui, mesdames et messieurs, on a longtemps cru que les digues érigées sur la mer avaient servi à créer les polders et gagner ainsi du terrain sur la mer. Mais pas du tout! Il ne s'agissait que de pôles d'eau, gigantesques citernes pour les pompiers.
Prenons nos pantoufles de sept lieues, et effectuons encore une fois un bond dans le temps. Nous atterrissons au début du siècle en Irlande, si chère à l'ami Flutiau.
Imaginez ces vertes collines et ces ruisseaux gazouillant, ces jeunes filles rieuses aux paniers d'osier pleins de canettes de bière... Ah! ...
Mais ne nous égarons point. Les espaces verdoyant de la douce Erin sont alors colonisés par
une race de prédateurs infernaux et sulfureux, une horde dévastatrice d'Attila excrémenteux :
les golfeux.
Pires que les chasseurs, les golfeux anéantissent toute vie dans un rayon de 18 trous. Là où
le golfeux est passé, l'herbe ne devrait plus repousser.
Mais vous allez voir qu'à prédateur, prédateur et demi. Or donc, toute l'herbe fauchée sur le bord des fairways et des greens est récupérée par les tisserands et les tisserandes des environs.
Et bientôt naît une formidable industrie de la pantoufle végétale, pantoufle qui permet au golfeux épuisé après une dure journée sur le grill du green, de masser ses pauvres pieds tout fripés.
Or donc, comme si une conscience universelle se transmettait les informations de souche à oseille, de nouvelles plantes se mirent à pousser sur les terrains de golf.
La digitalia pédicula avait fait son apparition.
Nous sommes en 1933, en novembre. Il fait frais. Un homme, éreinté par un parcours infernal, rentre chez lui. Il n'a qu'une idée en tête : se glisser le plus vite possible dans ses belles pantoufles végétales vertes et mauves. Mauves? Tiens, il ne l'avait jamais remarqué. Ses pantoufles précédentes étaient entièrement vertes.
Et soudain, c'est le drame! tout va très vite! l'homme sent son gros orteil comme coincé entre une enclume et un rouleau compresseur. Il cherche à ôter son pied de l'étau infernal, mais il est déjà trop tard! It's too late! Le poison qui exsudé lentement par la digitalia pédicula a fait son effet : l'homme s'écroule.
Durant l'automne 1933, de sinistre mémoire, et pendant les 10-12 années qui suivirent, on ne comptera pas loin de 10 millions de personnes ainsi atteintes par le foudroyant venin de la jolie fleur. Et pour éviter la panique mondiale, et la faillite de l'usine Spolion-les-Chaussés, on camouflera jusqu'à très récemment cette catastrophe, on ira même jusqu'à prétendre qu'il s'agissait d'une famine consécutive à une sous-production de pommes de terre ravagées par le doryphore. Mais il était temps je crois de rétablir la vérité.
Et nous voici tout doucettement parvenu à l'aube de notre ère moderne, toute de progrès constellée.
Je passerai brièvement sur les années 68, qui sous couvert d'un retour au naturel, ont préconisé l'usage des pantoufles naturelles en poil de coccinelles
, ce qui a causé la révolte des Ligues de protection des Bêtes à Bon Dieu, les LP-BBD, et petit à petit créé un mouvement mondial qui a fini par révolutionner le monde entier (68! J'y étais! On les a sauvées nos petites bêtes!)…… pour arriver enfin à notre époque, l'avènement du synthétique.
Le synthétique permet toutes les folies, jusqu'aux plus endiablées. Le tout grâce à une publicité bien ciblée.
Ainsi, on vous transforme une simple paire de chaussons en Power-Shoes qui fera de vous un super-zéro avachi devant sa TV.
La pantoufle Nic-le-Pied est idéale pour foncer à la cuisine chercher un morceau de gâteau pendant la pub.
Passons donc en revue quelques-unes des meilleures productions actuelles :
La mule Adadas, remarquable pour visualiser le tiercé, confortablement assis dans son salon ;
Le chausson Redbotte, pour écouter la météo ;
La savate Etonné-mon-gars, idéale pour raconter une anecdote de sept lieues ;
La pantoufle de vair, pour regarder Cendrillon
;A ce propos, il faut vous signaler que lorsque Cendrillon devenue princesse rentrait chez elle au matin après une dure nuit de bal, elle n'avait qu'une idée en tête, se glisser dans ses bonnes vieilles pantoufles de vair. Oui!
Il existe aussi le chausson amphibie, adéquat pour prendre un bain de pied par temps frais.
La pantoufles avec collier porte-boissons, pour le Tour de France.
Et pour l'émission culinaire "Aujourd'hui miam-miam", le fameux chausson aux pommes !
Que nous réservent nos chers cordonniers pour l’avenir de nos pieds ? La pantoufle intégrée ? Ca nous fera les pieds ! Le chausson virtuel ? Ca nous ferait une belle jambe ! La mule auto-collante ? Quel pied-de-nez ! Les babouches volantes ? Ce serait le pied ! Les savates à la fraise ? Gare aux plate-bandes !
Non, rien de tout cela, je pense que l’on optera pour la pantoufle musicale :on pourra enfin chanter comme un pied grâce à nos chauds sons !
Dernière édition par Pascal le Lun 16 Jan - 15:33, édité 1 fois
